Des origines rurales à la reconnaissance nationale
Au XIXe siècle, la Belgique est un patchwork rural où le chien de berger, précieux gardien de troupeaux et de fermes, ne bénéficie pas d’une standardisation claire. Les bergers belges naissent de cette diversité de terrains et de nécessités : ils doivent être véloces, endurants et dotés d’un fort attachement à l’homme.
En 1891, le Club du Chien de Berger Belge est fondé à Bruxelles. Dès 1892, le professeur Adolphe Reul identifie et classe les trois principales variétés fondatrices : Malinois (poil court fauve charbonné), Groenendael (poil long noir), Tervueren (poil long fauve ou gris charbonné), auxquelles s’ajoute le plus rare Laekenois (poil dur). Chacune se développe autour de son « berceau » régional, mais le standard de base pose les jalons d’une future diffusion internationale (Société Centrale Canine).
- 1892 : premier standard écrit.
- 1901 : premières inscriptions au livre des origines belge (LOSH).
La notoriété du berger belge reste alors essentiellement nationale, liée à ses usages agricoles. Tout bascule au XXe siècle.
Erreur fréquente : Confondre standard officiel et standard d’usage local
Les bergers belges « de travail » sélectionnés pour le troupeau ou la surveillance diffèrent parfois des lignées d’exposition. Un standard fédère mais n’uniformise pas tout.