Missions concrètes : l’histoire, et l’usage du Malinois aujourd’hui
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Le Malinois s’illustre d’abord comme chien de liaison pendant la Première et la Seconde Guerre mondiale, transmettant rapports et munitions, sauvant parfois des vies silencieusement là où l’humain hésite. Des sources comme « Les chiens dans la guerre » (CNRS, 2015) confirment la part prépondérante du Berger Belge dans ces opérations, par rapport aux races plus massives mais moins agiles.
Exemple réel : En 1918, plusieurs Malinois belges, dont un documenté au sein du 22e Régiment d’Infanterie, acheminent messages et pansements sous le feu, là où les pigeons ou cyclistes n’osaient plus. Leur agilité sur terrain boueux et leur discrétion sonore font la différence.
Côté garde, le Malinois est depuis longtemps préféré pour les entrepôts, postes sensibles ou domicile en raison de :
- Son aboiement clair, sans bavardage inutile.
- Sa capacité à marquer la présence sans déclencher systématiquement l’acte de mordre.
Missions modernes (police, sécurité privée, SEM* armée) :
- Chien de liaison opérationnel : livraison de matériels, transport médicalisé (stéthoscopes, sérum, radios en zone de crise), et même, plus récemment, livraison de drones (Armée française, rapport 2021).
- Chien de garde professionnel : rondes, intervention sur intrusion, contrôle d’accès sur sites industriels, protection rapprochée (travail en muselière souvent requis pour sécurité).
*SEM : Section d’Entraînement Militaire avec chiens